Monsieur le ministre d'État, tout comme mon collègue, le niveau du personnel en sous-préfecture m'inquiète. Soixante-dix sous-préfectures comptent moins de dix emplois, ceux-ci étant compensés par des emplois temporaires.
Avez-vous un projet de fermeture, de restructuration ou de réorganisation de ces services ? Je vous demande de prendre garde à nos territoires ruraux, déjà sous-dotés.
Les dépenses de contentieux constituent par ailleurs un sujet délicat. L'an passé, 55 millions d'euros avaient été budgétés. On sait que l'on va arriver aujourd'hui à 147 millions d'euros, dont 30 millions d'euros de dépenses exceptionnelles. Que comportent ces dernières ?
Que comptez-vous faire ? La première solution peut être de retirer des crédits à certains endroits pour payer les dépenses de contentieux, mais ne doit-on pas plutôt chercher à résoudre les dysfonctionnements qui les entraînent ?
Quant aux moyens de sécurité, ils sont loin d'être à la hauteur des déclarations : seulement 30 ETP ont été créés pour les services d'éloignement des préfectures. Or vous connaissez bien les conséquences que les sous-effectifs ont pu avoir dans l'attentat de Marseille.
Enfin, le plan « Préfectures nouvelle génération » (PPNG) et la directive nationale d'orientation (DNO) se terminent en 2018. Avez-vous, monsieur le ministre d'État, de nouveaux plans pour la représentation de l'État dans les territoires ?