Monsieur le ministre d'État, l'expérimentation des caméras-piétons a été lancée en mars. J'ai lu que vous aviez décidé d'étendre de manière assez considérable leur nombre. Quel bilan tirez-vous de cette mise en place ?
Ma deuxième question concerna la police de sécurité du quotidien, dont on a un peu de difficultés à cerner les contours. Vous avez lancé une réflexion, une concertation, des questionnaires. Elle devait être mise en place à la fin de l'année, mais ne le sera finalement que début 2018.
Vous y couplez une nécessaire simplification de la procédure pénale, que vous considérez comme étant la clef de voûte d'une meilleure activité opérationnelle des forces de police.
Enfin, il y a quelques jours, vous avez indiqué, alors que nous venions d'adopter la loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, qu'il n'était pas exclu de revenir à l'état d'urgence en cas de meurtres de masse. Pouvez-vous préciser votre pensée sur ce point ?