S'agissant des caméras, l'expérience a été concluante. Nous avons décidé d'en acheter 10 400 pour équiper les forces de police. Cela permettra de purger un certain nombre de contentieux concernant les interpellations.
Pour ce qui est de la PSQ, elle est liée à la procédure pénale. Il faut faire en sorte que les policiers passent moins de temps dans leur bureau à remplir des formulaires. C'est aujourd'hui assez ubuesque. Libérer du temps permettra de mettre davantage de policiers dans la rue.
Enfin, quant à l'état d'urgence, j'ai indiqué tout à l'heure que nous pensions être passés à une autre époque, mais les choses sont extrêmement fluctuantes. Je ne peux pas dire ce qui va se passer demain dans la zone subsahélienne, ni s'il n'y aura pas de nouveaux risques auxquels il faudra répondre à nouveau par l'état d'urgence.
Tout est extrêmement mouvant. Les rapports de forces sont extrêmement compliqués. On ne peut savoir si de nouveaux conflits n'entraîneront pas des répercussions sur le territoire français.
Si des meurtres coordonnés ont à nouveau lieu dans un certain nombre de villes, on sera forcément obligé de revenir à des moyens exceptionnels. Dans l'état actuel, je ne peux vous dire ce que sera la situation dans deux ou trois ans.