Les objectifs de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, M. Poniatowski qui était rapporteur de ce texte ici présent ne me contredira pas, étaient ambitieux. Le problème, c’est que la question véritable, qui est celle du « comment », n’a pas été déclinée.
C’est la tâche qui nous incombera dans les prochains mois avec l’écriture de la programmation pluriannuelle de l’énergie, la PPE. Comme je l’ai souligné à de nombreuses reprises, je souhaite de la prévisibilité pour des raisons industrielles évidentes. On le doit bien aux grands opérateurs. La sécurité d’approvisionnement en matière d’énergie est l’un des points cardinaux de l’élaboration de la PPE.
Vous m’avez paru quelque peu pessimiste en évoquant le risque de rupture que nous avons connu en 2017. Rassurez-vous, nous n’avons pas risqué le black-out ! La sécurité en matière d’approvisionnement énergétique n’a pas été remise en cause, y compris en 2017, une année où nous avons rencontré quelques difficultés par rapport à la régularité d’approvisionnement d’un certain nombre de centrales nucléaires. J’ai fait un point il y a quelques jours, en début de saison hivernale, avec les équipes de RTE, réseau de transport d’électricité. Nous associons de près à notre réflexion l’ensemble des acteurs. C’est un aspect majeur de l’écriture de la PPE.
J’imagine que nous reviendrons sur la question des énergies renouvelables dans le cours du débat. Quoi qu’il en soit, je vous remercie, monsieur le sénateur, d’avoir accepté d’intégrer le groupe de travail « éolien ». Se posera effectivement la question du stockage, mais nous avons de bonnes nouvelles en ligne de mire, pourvu que l’on s’y mette !