Ma question concerne le stockage de l’électricité. Les énergies issues du vent, du soleil, notamment, ont une caractéristique, celle d’être variables et intermittentes, car elles dépendent des fluctuations de la météo.
Autrement dit, ces énergies intermittentes produisent de l’électricité, mais pas forcément quand on en a besoin. Par ailleurs, elles peuvent saturer les réseaux lorsque des vents forts soufflent en même temps à l’échelle européenne.
Or le fait de pouvoir stocker l’électricité permet de la restituer lorsque le besoin s’en manifeste, par exemple, lors des pointes de consommation. Le stockage permet donc de restituer l’énergie accumulée, en décalé, dans le temps, mais aussi là où se trouvent les besoins, c'est-à-dire dans un endroit différent du lieu où elle est produite.
Monsieur le secrétaire d’État, où en est-on du stockage de l’électricité ? On nous dit depuis longtemps que les solutions avancent.
C’est très important, car cette nouvelle technologie conditionne un fort développement des énergies renouvelables qui sera rendu nécessaire, d’une part, par les comportements de plus en plus écoresponsables des consommateurs et, d’autre part, par la croissance massive de l’électromobilité dès lors qu’elle aura pris le pas sur l’essence et le diesel.
Quelles sont donc dans ce contexte, les perspectives en matière de stockage ou de technologies nouvelles permettant de répondre aux enjeux actuels que sont, premièrement, une meilleure intégration des énergies renouvelables aux réseaux, lesquels devront répondre plus demain qu’aujourd’hui à une demande massive d’électricité avec le déploiement de l’électromobilité et, deuxièmement, une véritable sécurité d’approvisionnement électrique ?