Intervention de Sébastien Lecornu

Réunion du 22 novembre 2017 à 14h30
Quelles énergies pour demain — Débat interactif

Sébastien Lecornu, secrétaire d'État :

Il s’agit aujourd'hui de la première source de stockage dans le pays.

Comme je l’ai souligné tout à l’heure dans mon propos liminaire, il faut déverrouiller ce nœud technologique, franchir ce palier pour résoudre le problème que pose le manque de régularité d’approvisionnement en termes d’énergies renouvelables.

Certes, nous avons de la chance puisqu’une innovation en pousse une autre. Nos amis constructeurs automobiles, en particulier, financent aujourd'hui de nombreuses innovations pour promouvoir la mobilité électrique. Je pense à la Renault Zoé notamment, dont le coût de même que celui des batteries ont considérablement diminué. Bref, les innovations arrivent sur le marché, pour un prix au final stable pour les usagers.

Ces innovations technologiques pour la mobilité servent bien évidemment d’inspiration pour les énergies renouvelables, voire plus rarement pour l’autoconsommation. Que font les pouvoirs publics en la matière ?

Michel Dennemont, sénateur de La Réunion, m’a posé une question sur les outre-mer. Ces territoires sont intéressants en matière d’expérimentation. En raison de l’insularité et du fait qu’ils se trouvent dans une zone non interconnectée, le stockage est encore plus précieux pour eux.

Nous continuons, en particulier dans le cadre du dispositif de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, l’ADEME, à financer un certain nombre d’innovations autour du stockage, mais davantage en lien avec les industries automobiles.

Je ne veux pas faire d’annonce prématurée, mais le Premier ministre a évoqué lundi dernier, en réunissant le Conseil national de l’industrie, un certain nombre de pistes fondamentales pour les années à venir.

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