Le Gouvernement, de ce point de vue, a pris la mesure des enjeux, en faisant du développement des énergies renouvelables un axe de sa politique de transition écologique.
Développer les énergies renouvelables, notamment l’éolien, c’est une ambition. Mais c’est aussi un impératif : veiller aux conditions de développement des entreprises à fort potentiel de ce secteur. Or, comme tous les secteurs, l’éolien a besoin de simplification, d’un cadre stable, qui s’impose à son activité. Je ne plaide évidemment pas pour l’abandon pur et simple des règles qui encadrent les énergies renouvelables en général, et l’éolien en particulier. Mais je partage la préoccupation du Gouvernement sur le bon niveau de contraintes pesant sur ce secteur.
De manière générale, au-delà de l’éolien, favoriser les innovations technologiques en matière d’énergies renouvelables requiert un juste équilibre entre l’encadrement normatif et la souplesse pour encourager les initiatives.
Monsieur le secrétaire d’État, vous avez cité dans votre intervention liminaire le groupe de travail dédié à l’éolien ; vous avez également indiqué que le Gouvernement souhaitait que les choses s’accélèrent dans ce domaine.
Ma question est donc triple, de prospective comme de curiosité : quel est le périmètre exact de ce groupe de travail ? Où en sont les réflexions sur l’éolien terrestre ? Si propositions il y a, quelles seront les traductions législatives, réglementaires, budgétaires ou autre ?