Il y a plusieurs éléments dans votre question, monsieur le sénateur. La biomasse comprend aussi les nouveaux carburants, la méthanisation, hormis la question du bois. Je tiens à le redire, nous pouvons être fiers du modèle français de biomasse, notamment en ce qui concerne la méthanisation. Avec nos amis agriculteurs, nous avons fait le choix courageux de nous concentrer sur les matières organiques, sans utiliser des cultures spécifiques dédiées à l’alimentation des méthaniseurs. D’autres modèles européens sont différents.
Ensuite, s’agissant du bois, il y a un enjeu de structuration de la filière. C’est absolument indispensable. La durabilité de la production d’énergie à partir du bois doit être évaluée. On ne va pas déforester pour ne produire que de l’électricité. Il faut être en cogénération et davantage utiliser les chutes de bois d’un certain nombre de métiers, de scieries, d’entreprises. Nous croyons à cette filière, notamment dans un certain nombre de territoires d’outre-mer. J’étais avec le Président de la République en Guyane, où le bois ne manque pas. La question de la biomasse est donc intéressante là-bas.
Enfin, monsieur le sénateur, le fonds chaleur ne diminue pas.
Je rappelle la différence entre autorisations d’engagement et crédits de paiement ; il faut regarder ces derniers. C’est la même chose dans une collectivité locale entre le budget primitif et le compte administratif ; il faut regarder ce dernier.
Je le répète, le fonds chaleur ne diminue pas.