C’est la rencontre de nos outils, des appels à projets notamment, j’y reviendrai, et d’une filière. Sont concernées des réalités territoriales qui sont très fortes, comme vous l’avez dit.
La stratégie relative à la filière bois et à la cogénération d’électricité sera présentée par le Gouvernement dans les jours ou dans les semaines qui viennent. Elle a été coécrite avec l’ensemble des acteurs de la filière, c’est-à-dire les forestiers, les exploitants de scierie, entre autres acteurs, pour arriver justement à un modèle qui fonctionne.
Nous allons faire des appels d’offres dédiés pour aider cette filière à trouver son marché. Nous allons également régionaliser un certain nombre de ces appels d’offres pour essayer de coller au plus près des besoins du territoire.
Comme je l’ai dit tout à l’heure, l’enjeu pour la filière bois est de disposer d’une véritable visibilité sur la durabilité de ce que nous faisons. Il ne s’agit pas d’investir de l’argent public pour s’apercevoir dans cinq ans ou dix ans qu’un modèle complet n’a pas été déterminé, à la différence du photovoltaïque ou de la méthanisation, pour prendre un autre élément de biomasse, qui, lui, fonctionne.
Si ces questions vous passionnent, mesdames, messieurs les sénateurs, nous sommes prêts à vous associer très directement, puisque l’on voit bien que ces questions de la biomasse et de la filière bois sont peut-être plus sensibles que celles portant sur d’autres sources d’énergie renouvelable.