Il faut remettre les choses en perspective et rappeler à quel point le quinquennat de Nicolas Sarkozy a été néfaste pour la situation de nos forces de l'ordre. Nous allons atteindre un niveau d'effectifs analogue à celui de 2007. Monsieur le rapporteur, sur cet aspect des choses, je trouve que vous avez la mémoire courte.
En revanche, chacun des points que vous avez évoqué est juste : il serait souhaitable d'avoir davantage d'équipements, d'offrir une meilleure rémunération... c'est la raison pour laquelle nous nous abstiendrons.
Alors que le Président de la République avait évoqué une « sanctuarisation » des crédits de la sécurité en 2017, 200 millions d'euros de crédits ont été très vite annulés par décret. Nous devons rester vigilants.