Je rappelle tout d’abord, monsieur Savoldelli, que le produit de la CSG va à la sécurité sociale, alors que nous parlons, nous, du budget de l’État.
Vous pouvez éventuellement me reprocher, comme l’a fait le rapporteur général au début de nos débats voilà quelques semaines, d’accroître le déficit de l’État, ce qui est vrai, même si, toutes administrations publiques confondues, le déficit diminue. Mais, voilà, nous avons pris des décisions de « sincérisation » budgétaire et de baisses d’impôts.
Vous ne pouvez pas établir le parallèle que vous avez fait : tout mettre dans un seau, mélanger, puis en faire un discours. Franchement, je vous connais, monsieur le sénateur, vous ne croyez pas vous-même à cet argument !
Il est étonnant que vous nous reprochiez de baisser les impôts pour les plus aisés et que vous ne nous souteniez pas lorsque nous proposons une mesure pour les classes moyennes et populaires. Je le dis avec facétie, sans faire de provocation inutile, au moment où M. Dominati m’écoute : il est curieux que le groupe socialiste et républicain soit favorable à la suppression d’un impôt et que les libéraux veuillent le garder ! J’en perds un peu ma grammaire !