Ce qu’ils souhaitent, c’est qu’on les libère d’une fiscalité confiscatoire. Vous dites n’être pas convaincue que libérer le capital en réformant l’ISF et en instaurant un prélèvement forfaitaire unique entraînera des investissements. A contrario, je constate que l’existence de l’ISF n’a pas permis de relever l’industrie française ; c’est le moins que l’on puisse dire ! En tant qu’élu d’un territoire industriel et frontalier, je constate que la Belgique connaît un taux de chômage nettement plus faible que la France et que des usines textiles y subsistent, alors qu’il n’y en a presque plus chez moi. Il est vrai que nous n’avons ni la même fiscalité ni le même code du travail !
Planifier par un texte législatif la destination des investissements ne me paraît pas relever d’un modèle économique efficace.