Vous ne répondez pas à la question, monsieur le ministre. Vous parlez de gasoil et d’essence, alors que je vous parle de carburants renouvelables et vertueux. Ceux-ci apportent une réponse franche à notre vulnérabilité en matière d’approvisionnement énergétique et ils sont cohérents par rapport à nos ambitions climatiques de demain. De plus, quand je pense aux problèmes de santé publique, je n’accepte pas ce que je viens d’entendre !
Ces carburants vertueux dont nous avons besoin, vous allez les réclamer demain, car ils sont un avantage colossal pour notre pays. Ils méritent d’être soutenus. Si ces amendements n’étaient pas adoptés, il s’ensuivrait une grande fragilisation des filières qui les ont développés et qui représentent de 30 000 à 50 000 emplois – des emplois qui seront, si nous ne votons pas ces amendements, menacés dès le printemps prochain !
De plus, vous allez rajouter une crise à la crise agricole. Pensez à tout ce qui a été emblavé cet automne pour développer des énergies en 2018. Il sera impossible de mettre ces matières premières sur le marché. Prenez donc bien en compte tous ces éléments.