Merci. Rémy Pointereau, aujourd'hui questeur du Sénat, était jusqu'à hier premier vice-président délégué de la Délégation. Cette fonction a été reprise par Mathieu Darnaud, qui est en train de se saisir du dossier et qui lancera très rapidement un groupe de travail à ce sujet. Il faut savoir - pour ceux qui n'appartenaient pas à la Délégation - que sous l'impulsion de Rémy, soutenu par la Délégation, son président et le président du Sénat, nous avons fait un travail assez remarquable, je crois, qui a été salué. Nous entretenons des liens étroits à la fois avec le président du Sénat, qui s'est impliqué lui-même à plusieurs reprises, et avec Alain Lambert, président du Conseil national d'évaluation des normes, qui est un partenaire important, et nous avons eu des débats en séance. Toutefois, et malgré le soutien du Président Larcher, nous avons un peu trébuché en fin de mandature, en raison de l'absence de prise en compte de cette question par l'Assemblée nationale, contrairement à ce que nous avions pu croire à un moment donné. Je ne porte évidemment aucun jugement, d'autant que cela a été complexifié par les fins de mandature, sources de précipitations, mais je le dis car le sujet reste en jachère et que nous avons besoin de l'implication de l'exécutif, en particulier de bons contacts avec les secrétaires d'État successifs, mais aussi avec l'exécutif au plus haut niveau. En effet, malgré la qualité de notre travail, il arrive un moment où, sans soutien sur un sujet aussi lourd où des montagnes doivent être déplacées, cela tourne au mythe de Sisyphe. Merci Rémy de ce passage de témoin et, sur ton deuxième point, comme nous avons déjà eu l'occasion d'en parler, tu vas avec notre collègue Martial Bourquin, membre de la Délégation aux entreprises, poursuivre le travail en commun mené sur la revitalisation des centres-villes et des centres-bourgs. Vous aviez fait ici-même, avant la fin de la session, une présentation du diagnostic que j'avais trouvé remarquable, et je viens d'écrire et de co-signer avec notre collègue Élisabeth Lamure un courrier à l'ensemble des présidents des commissions concernées, car là aussi nous travaillons en lien étroit avec les commissions, et pas seulement celle des affaires économiques, pour reprendre ce travail et aboutir à des propositions, et tu vas rester, si tout le monde est d'accord, rapporteur sur ce sujet afin que cette démarche aboutisse.
Je donne la parole à Mathieu Darnaud.