Je voulais revenir sur le cas de la métropole du Grand Paris, d'abord pour rappeler que c'est ici-même, du temps de l'Observatoire de la décentralisation du Sénat, qui précédait la Délégation, que j'avais rendu il y a dix ans le rapport qui refait surface aujourd'hui. Je ne sais pas ce qu'il en sera au bout du compte de ce premier rapport, qui a précédé celui de la commission Balladur. Ceci étant dit, si nous voulons faire quelque chose, et je pense que ça serait utile, il faut agir très vite car le Président de la République a déjà repoussé ce sujet d'un mois, et le repoussera peut-être après décembre, mais la question demeure imminente. Je pense qu'il serait bon que nous nous en saisissions car, je le répète depuis le début, il ne faut surtout pas laisser les élus d'Île-de-France traiter seuls ce sujet, qui est évidemment d'intérêt national et ne se limite pas aux points de vue franciliens. Il serait souhaitable que la Délégation exerce une forme de droit de suite pour le reprendre et auditionner rapidement. Je propose d'ailleurs, Monsieur le président, de faire partie de ce groupe de travail parce que cette question m'intéresse au plus haut point.