Le groupe Union Centriste ne peut pas laisser dire dans cet hémicycle que l’intérêt du crédit d’impôt recherche n’est pas avéré !
J’ai moi aussi fait partie de la commission d’enquête citée dans l’objet de cet amendement. Or j’ai partout entendu dire de la part des entrepreneurs combien ils pouvaient s’appuyer sur le CIR pour leur développement. On sait que les conditions de la compétitivité des entreprises françaises sont liées à leur capacité d’évolution. Comment, demain, pourrait-il encore y avoir des travailleurs dans notre pays si les entreprises ne sont pas compétitives sur le plan national et international, et si elles n’innovent pas ?
Dans le monde d’aujourd'hui, les choses bougent beaucoup. J’en veux pour preuve le développement du numérique. Imaginer que tout cela puisse se faire sans l’innovation me paraît totalement surréaliste !
Il est donc impératif d’améliorer la compétitivité des entreprises françaises. Le crédit d’impôt recherche est vraiment l’un des outils que le monde entier envie à la France. Ne nous en séparons pas, d’autant qu’il permet de recruter dans des entreprises des chercheurs de haut niveau.
N’oublions pas non plus que, en 2000, nous nous sommes engagés à l'échelon européen dans la stratégie de Lisbonne, c'est-à-dire que nous nous sommes engagés à consacrer 3 % de notre produit intérieur brut à la recherche – dont les deux tiers par les entreprises. Nous sommes encore loin de cet objectif. Il faudrait donc que les entreprises recourent encore davantage au crédit d’impôt recherche et développent considérablement leurs efforts de recherche.
C’est important pour que, demain, nous puissions résoudre la question absolument cruciale de l’emploi, ainsi que celle des exportations et du déficit de la balance commerciale. Il y va de la bonne santé de nos entreprises !