Monsieur le ministre, la crise du beurre semble toucher à sa fin - et c'est heureux. Néanmoins, cet épisode révèle le dysfonctionnement des circuits agricoles, ainsi que les limites de la PAC. La fin des quotas laitiers, en 2015, a été une décision lourde de conséquences, que l'ensemble des ministres de l'agriculture, depuis Bruno Le Maire, a déplorée. Quelle est votre position sur ce sujet ? Quelle sera la position de la France dans la négociation sur la PAC-post 2020 ?
Je voudrais également vous interpeller sur un autre volet. Je suis un ardent défenseur de la filière brassicole française. Il s'agit d'un élément extrêmement dynamique de notre savoir-faire et de notre économie. On comprend votre volonté - et celle du Président de la République -, dans le cadre des États généraux de l'alimentation, d'élargir les interprofessions. Quelle serait la place de la filière brassicole dans ce contexte ? Voyez-vous l'intégration des brasseurs dans Intercéréales, ou la création d'une filière distincte, avec le houblon, l'orge et autres productions ?