Premièrement, y a-t-il eu d'autres candidatures que la vôtre à ce poste ?
Il n'y a pas si longtemps, nous avons entendu, en vertu de l'article 13 de la Constitution, François Villeroy de Galhau, candidat au poste de gouverneur de la Banque de France et issu, comme vous, de BNP Paribas. Va-t-on progressivement devoir s'habituer à voir les hauts postes de la République confiés à des personnes issues du secteur financier ? Je vous pose la question sans aucune malveillance.
Deuxièmement, pourriez-vous préciser votre feuille de route ? Existe-t-il des prévisions sur l'évolution des effectifs ? Quid des missions, du statut et, surtout, de la stratégie d'investissement ?
Vous conviendrez que nous vivons dans un climat de dérégulation financière un peu folle. On a évoqué le Brexit. Tout cela peut peser sur les choix. De votre point de vue, est-il bien prévu de prendre toutes les garanties en matière d'investissements ?
Troisièmement, la presse s'est fait l'écho d'un potentiel conflit d'intérêts. Gilles Le Gendre, nouveau président de la commission de surveillance, a été votre collègue chez Generali France entre 2013 et 2017. Considérez-vous qu'il puisse y avoir un conflit d'intérêts ?