Aucune raison administrative ne saurait justifier la longueur du délai qui sépare la découverte d’une molécule sur la paillasse des laboratoires ou des biotechs et la mise à disposition des médicaments, à l’intention des malades, sur les étagères des pharmacies. Là-dessus, nous avons un vrai rôle à jouer !
Une action nouvelle, très intéressante, est en train d’émerger ; si la France ne s’en saisit pas, d’autres, ailleurs, le feront. Un véritable fait sociétal, qu’il me semblait naturel d’inscrire dans le PLFSS, est en jeu. Et si nous parvenons à gagner quelques années sur les dix ou quinze nécessaires à la découverte de nouvelles molécules améliorant le traitement des troubles de type Alzheimer, qui dénaturent la vie de près de 1 million de personnes, les économies, pour la société, pourraient être supérieures à 400 milliards d’euros.
Des mesures sociétales doivent donc être prises contre le développement de ces troubles, qui peuvent toucher n’importe qui, et doivent retenir l’attention de Mme la ministre. Mais je ne doute pas qu’elle sera à nos côtés, avec toute sa détermination, pour avancer dans ce domaine.
Je conclus sur une note positive : monsieur le secrétaire d’État, nos conceptions sont différentes ; il importe néanmoins que nous avancions ensemble sur un même chemin, au service de nos concitoyens.