Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, Charles Revet, rapporteur pour avis, m’a demandé de le remplacer pour émettre l’avis de notre commission.
Madame la ministre, notre avis est défavorable tant notre inquiétude est grande sur l’inadéquation des moyens proposés quand on constate le manque de performance des grands ports français, alors que nous avons le deuxième territoire maritime du monde.
Trop de structures se superposent – structures d’État, structures régionales, structures de façade, comités de toutes sortes –, ce qui n’est pas de nature à fluidifier les choses ni à faciliter les projets.
La gouvernance des ports repose souvent sur une approche trop technique et pas assez économique. Les ports sont dans une situation délicate. Ils perdent des parts de marché par rapport aux autres ports européens.
Intégrer une desserte efficace de leur hinterland est un élément essentiel de compétitivité. Mais les infrastructures ferroviaires et fluviales ne permettent pas d’acheminer d’une façon performante les marchandises vers les ports de manière fiable, rapide et régulière.
L’écluse de Méricourt dans les Yvelines menace de tomber en panne, ce qui bloquerait tout trafic sur la Seine.