Je voudrais répéter – je me suis peut-être mal fait comprendre – que les crédits prévus pour l’année prochaine correspondent bien aux besoins de 2018, ce qui est logique pour des crédits de paiement.
Par ailleurs, je m’étonne qu’un courrier signé de Ségolène Royal, sans référence particulière à des crédits budgétaires, soit considéré comme un engagement plus sérieux que l’inscription, dans le projet de loi de finances pour 2018, des crédits de paiement nécessaires. Il arrive aussi à ce gouvernement d’envoyer des courriers pour rassurer les acteurs, mais en l’espèce, nous n’en sommes pas là, puisque nous inscrivons effectivement les crédits qui correspondent aux besoins estimés pour 2018.
Je voudrais également préciser que le Gouvernement est évidemment attentif aux enjeux de financement de la transition énergétique dans les territoires et aux besoins de mobilité mal pris en compte dans certains d’entre eux.
Le premier de ces sujets a vocation à être débattu au sein de la Conférence nationale des territoires et le second est au cœur des réflexions des assises de la mobilité, qui se termineront le 13 décembre prochain.
Je peux vous assurer que l’une des priorités de ces assises est de proposer des solutions alternatives à la voiture individuelle pour les populations – nombreuses – qui, dans les territoires ruraux et périurbains, n’ont aujourd’hui aucun choix.
Il ne s’agit pas seulement d’une question de crédits, mais aussi de gouvernance, puisque, sur 80 % du territoire, il n’y a pas d’autorité organisatrice de la mobilité. On peut donc toujours y prévoir des crédits, personne ne sera à même d’organiser en pratique cette mobilité.
Voilà les précisions que je souhaitais apporter à ce stade de nos débats.