Je vais retirer mes deux amendements, pour suivre l’avis de la commission.
Cela étant, de manière générale, le Gouvernement ne va-t-il pas trop vite en décidant de supprimer les contrats aidés en faisant l’économie d’une analyse au cas par cas de leur efficacité ou de leur intérêt dans nos territoires ? Je citerai l’exemple de l’association Pause Câlin à Toulouse, qui gère deux crèches dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Elle emploie quinze personnes en contrats aidés sur quarante salariés. L’arrêt brutal de ces contrats aidés représentera une perte sèche de 140 000 euros pour l’association. Elle envisage donc de réduire l’accueil de 61 enfants à 45 enfants…