À cet égard, le dispositif annoncé, doté de 2 millions d’euros, soulève quelques interrogations. Nous nous interrogeons, monsieur le ministre, sur les modalités de sa mise en œuvre et sur l’implication des parlementaires et des élus consulaires quant à l’attribution de ces crédits. Nous serons évidemment très attentifs à vos réponses sur ce point.
Pour conclure, je dirais que ce budget est d’abord un budget de transition. La stabilité constatée des subventions accordées aux opérateurs chargés de mettre en œuvre la politique d’influence de la France se réalise en effet à un niveau que chacun reconnaît comme insuffisant, et elle ne prend pas en compte les coupes budgétaires décidées cet été.
Par conséquent, si la commission des finances a approuvé le budget de la mission, celui-ci devra cependant être suivi d’une vraie stratégie de développement du soft power français. Si nous faisons ce choix, il s’agira alors d’un investissement qui devra s’inscrire dans le budget de la Nation.