J’aimerais avoir votre avis, monsieur le ministre, sur cette réflexion que nous appelons de nos vœux.
J’en viens à la situation de l’Institut français. Ses moyens sont stables ; c’est bien, mais insuffisant, on l’a vu lors du récent débat dans cet hémicycle.
Depuis l’échec du rattachement du réseau culturel à l’Institut français, la question de la place et du rôle de cet opérateur n’est pas totalement résolue. Un rapprochement avec la Fondation Alliance française est souhaitable pour créer une nouvelle dynamique. Mais attention, pas pour gérer la pénurie de ressources !
Les moyens d’intervention du réseau culturel diminuent ; c’est regrettable. Ce réseau doit pouvoir compter sur un soutien public solide et durable, ainsi que sur sa capacité à trouver des ressources propres.
Monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d’État, la France a récemment été désignée nation la plus influente du monde, d’après le classement The soft Power 30. On s’en réjouit, bien sûr.
Il est vrai, reconnaissons-le, que nous profitons de la conjoncture politique internationale, depuis l’élection de Donald Trump et le référendum sur le Brexit. Mais nous bénéficions surtout de notre image, de notre histoire, et d’une présence culturelle forte sur tous les continents.
Alors mon message est simple : c’est cet héritage qu’il faut aujourd’hui non seulement préserver, mais aussi renouveler et adapter aux défis du XXIe siècle.