La troisième priorité de ce projet de budget, c’est la refondation de l’Europe. Notre diplomatie est active à Bruxelles, mais aussi dans toutes les capitales européennes, pour expliquer et mettre en œuvre les lignes d’action arrêtées par le Président de la République : agir pour l’Europe souveraine, pour l’Europe unie, pour l’Europe démocratique. Vous le savez, nos investissements en faveur de la construction européenne ne sont pas supportés par le budget de mon ministère, mais ils revêtent une importance majeure et connaîtront de nouveaux développements. La ligne action européenne de ce budget est principalement composée de contributions aux organisations européennes, qui connaissent une légère augmentation.
Lors de vos interventions, vous vous êtes interrogés, avec pertinence, sur la politique immobilière du ministère.
Au cours des cinq dernières années, le montant des cessions à l’étranger s’est élevé à 456 millions d’euros, avec un pic en 2015, lié à la cession exceptionnelle du site de Kuala Lumpur. En 2016 et en 2017, le rythme des cessions a ralenti, leur montant s’établissant respectivement à 41, 3 millions d’euros et à 29, 7 millions d’euros. Ce ralentissement s’explique notamment par le fait que les cessions récentes sont plus complexes et plus difficiles. Je tiens à préciser, comme je l’ai déjà fait en commission, que je n’ai pas l’intention de céder des biens emblématiques de la présence et du rayonnement de la France dans le monde.