Les frais de scolarité, pour les Français établis hors de France, varient souvent entre 5 000 euros et 10 000 euros par élève et par an, et sont parfois plus élevés encore. Aussi les bourses scolaires sont-elles fondamentales. Pour les conseillers consulaires ou pour nous-mêmes, lorsque nous tenons des permanences, il est très difficile de voir des parents contraints de faire des choix entre leurs enfants, parce qu’ils ne peuvent pas payer les frais de scolarité pour tous, ou même retirer leurs enfants de l’établissement parce que le reste à charge, une fois la bourse scolaire déduite, est trop élevé par rapport à leurs revenus.
Il convient donc, monsieur le ministre, de changer le barème. Je vous remercie de la réponse que vous m’avez faite il y a quelque temps sur le coût, estimé à 6 millions d’euros, d’une évolution du barème visant à permettre à un certain nombre de familles de bénéficier de bourses d’un montant un peu supérieur.
Pour absorber une augmentation de 5 % des frais de scolarité, il faut que les bourses scolaires progressent de 7 % à 8 %. Par conséquent, dès lors que les frais de scolarité augmentent, il est absolument indispensable de prévoir une hausse de l’enveloppe des bourses scolaires.