Le 2 octobre dernier, devant l’Assemblée des Français de l’étranger, le Président de la République a appelé solennellement à pallier les effets de la suppression de la réserve parlementaire. Cela a marqué une prise de conscience de l’exécutif des conséquences désastreuses de cette suppression, qui peut, dans certains cas, menacer la survie même des écoles françaises à l’étranger, des associations françaises à l’étranger, des Alliances françaises, de tous ces fleurons du rayonnement français à l’étranger qui bénéficiaient de la réserve parlementaire ! J’ajoute que ces structures ne peuvent se tourner vers un département ou une région pour pallier la disparition de celle-ci.
Les 3, 34 millions d’euros que vise à inscrire au budget cet amendement correspondent à la somme dont bénéficiaient les onze députés et les douze sénateurs représentant les Français établis hors de France au titre de la réserve parlementaire. Cette somme serait prélevée sur les crédits de l’action Contribution internationale du programme 105. Elle est indispensable pour les réseaux culturels et d’enseignement français à l’étranger, pour nos associations qui accomplissent un travail remarquable et permettent que la voix de la France soit entendue dans le monde.
Tel est l’objet de cet amendement, qui a été défendu à l’Assemblée nationale par notre collègue député Meyer Habib.