Intervention de Hélène Conway-Mouret

Réunion du 4 décembre 2017 à 21h20
Loi de finances pour 2018 — État b

Photo de Hélène Conway-MouretHélène Conway-Mouret :

Depuis six mois, le Gouvernement et le Président de la République ont clairement affiché leur volonté de faire de la politique autrement. Néanmoins, il est des domaines où les faits sont têtus. Le réseau d’enseignement français à l’étranger, le réseau culturel des Alliances françaises, les différentes associations qui œuvrent dans le domaine de l’économie sociale et solidaire ont besoin de subsides publics pour créer un lien social.

Chaque année, la dotation d’action parlementaire a permis à mes collègues et à moi-même d’apporter un appui financier à ces structures. Pour ma part, je soutenais financièrement une cinquantaine d’associations à l’étranger, ce qui, au demeurant, est assez peu compte tenu de l’étendue mondiale de notre circonscription.

Il n’est pas concevable que cette aide s’arrête. C’est pourquoi j’ai l’honneur de vous demander, monsieur le ministre, de revenir sur la décision de supprimer la réserve parlementaire, sachant que le Président de la République s’est engagé, le 2 octobre dernier, devant l’Assemblée des Français de l’étranger, à pallier les effets de sa suppression.

Je ne saurais mettre en doute la parole du Président de la République, ni celle du Premier ministre, ni la vôtre, que vous avez donnée à l'Assemblée nationale. Je souhaite simplement, au travers de cet amendement cosigné par Claudine Lepage, obtenir des garanties quant à la pérennité d’un dispositif dont de nombreuses structures à l’étranger ont grandement besoin.

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