J’espère que ce dossier va avancer le plus rapidement possible.
Par ailleurs, vous faites état de diverses mesures inscrites, notamment, dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale, pour apporter un soutien supplémentaire aux personnes âgées connaissant des difficultés importantes. Bien sûr, je vous donne acte des efforts accomplis ; c’est un élément incontestablement positif.
Pour ce qui concerne les complémentaires de santé, vous indiquez que les augmentations de tarifs ne sont pas possibles pendant les trois premières années suivant le départ à la retraite. Cependant, je le répète, très souvent les mutuelles proposent un tarif de 50 euros aux personnes âgées de 60 ans, puis doublent ce tarif lorsque leurs assurés atteignent 70 ans ! C’est là un problème extrêmement important.
La santé a un coût, mais elle n’a pas de prix et la solidarité intergénérationnelle doit jouer pleinement, d’autant que, de plus en plus souvent, les retraités aident les jeunes de leur famille en difficulté. Cela se pratiquait beaucoup moins il y a vingt ou trente ans.
Enfin, je renouvelle ma proposition de mettre en place un système de crédit d’impôt qui pourrait permettre de couvrir les hausses de cotisations aux complémentaires de santé à partir de 70 ans. Je souhaite que cette piste soit examinée attentivement par le Gouvernement, en particulier par vous-même.
Jean d’Ormesson nous a quittés cette nuit. Il n’était pas du même bord politique que moi, mais je retiens l’une de ses formules : « Ce qui éclaire l’existence, c’est l’espérance. » Madame la ministre, j’espère que vous prendrez en compte les propositions que je vous ai soumises.