Les mêmes remarques peuvent être faites en matière de recherche. Nous le savons, la recherche d’aujourd’hui fait le monde de demain. Or le monde demain sera bouleversé par les biotechnologies et l’intelligence artificielle. Nous pouvons aussi espérer qu’il soit durable. L’enjeu est de taille, car si nous ne réussissons pas ces révolutions, demain, nous n’existerons tout simplement plus.
Ces trois axes constituent-ils effectivement les priorités définies par l’État qui se voudrait stratège en matière de recherche ? Rien, dans ce budget, ne permet de l’affirmer.
Au contraire, faute de déterminer et de hiérarchiser des objectifs précis, notre recherche risque de se diluer dans le saupoudrage. Comme pour l’enseignement supérieur, des choix clairs et courageux doivent être faits.
Le groupe Union Centriste votera les crédits de la mission « Recherche et enseignement supérieur » pour saluer la confiance retrouvée dans la recherche et l’enseignement supérieur.
La civilisation industrielle a fait place à la civilisation de l’innovation et du savoir. L’État doit saisir cette réalité. Dans cette nouvelle civilisation, la richesse ne vient plus des matières premières ou des sources d’énergie. Elle vient plus que jamais de l’homme, de sa créativité. « Il n’est de richesses que d’hommes » : c’est bien tout le sens des enjeux de la mission « Recherche et enseignement supérieur ».