rapporteur pour avis. Mon intervention s’inscrit dans le prolongement des propos de Michel Canevet. Je suis moi aussi choqué par l’amendement n° II-184. Autant vos explications passent à l’oral, monsieur Ouzoulias, autant à l’écrit c’est un peu plus compliqué…
Vous avez cité Bourdieu. Vous auriez pu également faire référence à Baudelot et à Establet, c’est-à-dire à ces personnes qui n’ont pas encore compris que l’enseignement, qu’il s’agisse du public ou du privé, permettait l’élévation des jeunes. Le vrai problème se trouve non pas dans l’enseignement supérieur, mais à l’école. Je me félicite du dédoublement des classes dans les réseaux d’éducation prioritaire renforcée, ou REP+, car c’est là que naissent les difficultés.
J’aimerais que l’on sorte de l’opposition caricaturale entre le public et le privé. Vous l’avez vous-même reconnu, ce sont souvent les établissements privés qui obtiennent les meilleurs résultats au classement de Shanghai, peut-être en raison du contexte.
Quoi qu’il en soit, sortons de cette opposition public-privé. Mon groupe votera l’amendement n° II-427 défendu par M. Adnot. Il est important de soutenir l’enseignement supérieur privé, qui souhaite ni plus ni moins être mis sur un pied d’égalité avec l’enseignement public.