Sans en rajouter, j’aimerais que l’on soit vigilant lorsque l’on gage des crédits de la sorte, même si c’est la règle en loi de finances.
J’ai entendu Philippe Adnot dire que l’aide à la recherche du premier emploi n’avait pas donné satisfaction parce qu’elle n’avait pas été utilisée, voire qu’il serait préférable qu’elle ne soit pas utilisée, ce qui n’est pas faux sur le fond.
Pour autant, je rappelle qu’il s’agit de crédits destinés à la vie étudiante, particulièrement d’aides directes à destination des étudiants les plus fragiles. C’est un dispositif qui a été mis en place en 2016 pour aider l’enseignement supérieur à finalité professionnelle pour les plus modestes. Oui, ces aides n’ont pas été utilisées. Est-ce une raison pour diminuer encore davantage les crédits de l’ARPE, déjà en baisse pour 2018, puisqu’ils s’élèvent à 43 millions d’euros, contre 92 millions d’euros en 2017 ?
C’est un mauvais signe adressé à la vie étudiante, singulièrement aux étudiants les plus modestes. Bien que je sois moi aussi Bretonne, je n’entrerai pas dans les débats sur l’enseignement privé, et mon groupe votera contre les deux amendements.