Notre préférence va néanmoins nettement à l’amendement n° II-184 présenté par Philippe Adnot, au nom de la commission des finances. L’idée d’opposer le privé au public est d’un autre temps, et je ne me retrouve pas dans les propos de M. Ouzoulias, même si, sur bien des sujets, son argumentation est très intéressante. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une rhétorique du passé.
Face au défi d’accueillir environ 300 000 étudiants d’ici à 2025, il est évident que les établissements privés doivent également jouer un rôle. Les affaiblir, comme cela a été le cas ces dernières années, n’est pas une solution.
Voilà pourquoi nous sommes favorables à l’amendement n° II-427, même si, à titre personnel, j’aurais préféré que le gage porte sur d’autres crédits que sur ceux qui sont consacrés à la vie étudiante. Nous voterons cet amendement.