Néanmoins, les propos de mon excellent collègue M. Ouzoulias ne sont pas à la hauteur de son intelligence. J’ai eu l’occasion de discuter avec lui de cet amendement : comme chacun de nous, il a à cœur que tout un pays se mobilise pour la réussite de ses enfants.
Pour ma part, je salue le travail qui est effectué par Mme la ministre et je pense, mes chers collègues, que la plus grande des inégalités est celle qui est règne aujourd’hui à l’université, où on laisse croire à beaucoup de jeunes qu’ils réussiront dans leur parcours universitaire, alors qu’ils n’y ont pas été préparés. Je rappelle que deux étudiants sur trois quittent l’université avant d’avoir obtenu un diplôme et se retrouvent sur une voie d’échec.