Notre collègue Claude Raynal a fort bien exprimé ce que je voulais dire.
Le rapporteur spécial a présenté cet amendement, comme le précédent, d’une manière très désincarnée. Il ne se fonde que sur une gestion comptable, laquelle ne correspond pas à la réalité des conditions de travail.
Je voudrais apporter une précision. Lorsque j’ai dit que nous étions d’accord avec le Gouvernement, c’était pour refuser de porter de un à trois le nombre de jours de carence. Il est bien évident que nous n’avons pas changé de position : nous sommes absolument opposés au jour de carence, qu’il y en ait un, deux, trois ou plus. Tous mes collègues ayant été très attentifs à mes propos, je tenais à préciser les choses afin de lever toute ambiguïté à cette heure tardive.