Ce déplacement a été une belle leçon sur le plan civique, pour connaître les différentes institutions européennes. Nous avons vu qu'en fonction du pays qui préside, certains sujets peuvent aller plus vite ou être freinés. Avant l'arrivée de l'Autriche, on risque de ne pas beaucoup avancer sur le transport routier.
En ce qui concerne l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire, il faudra veiller à ne pas reproduire ce qui s'est passé pour la fibre optique. Le privé s'était rué sur les zones très rentables, en laissant les autres. Il faudra peut-être faire des paquets, pour que la notion de service public soit maintenue.
Nous avons perçu un engagement dans la lutte contre les polluants atmosphériques émis par les véhicules. Il serait très utile que les Commissaires européens puissent venir nous rencontrer pour que nos collègues puissent aussi s'informer. Au Sénat, nous pouvons être le relais de ces politiques.