Il n’est pas facile de répondre à cette question.
La justice a la volonté extrêmement forte de lutter, en lien avec la police, contre les filières d’immigration irrégulière, qui peuvent contribuer à faire entrer en France des individus liés à des réseaux terroristes, même si bien évidemment tel n’est pas le cas de la plupart des immigrants clandestins. Je n’entrerai pas ici dans le détail des mesures mises en place pour lutter contre ces filières.
Par ailleurs, les personnes entrant sur notre territoire peuvent également être des mineurs non accompagnés. Le Premier ministre l’a annoncé, nous allons faire en sorte que ces derniers fassent l’objet d’une évaluation beaucoup plus homogène, menée en étroite concertation par les services de la police aux frontières et ceux de la justice. Il convient d’harmoniser les procédures et de créer, le cas échéant, un fichier afin de repérer les mineurs qui se présenteraient dans plusieurs départements.
Enfin et surtout, il existe une collaboration permanente et extrêmement étroite entre la section C1 du parquet de Paris, qui traite des questions de terrorisme, et la DGSI.
Autrement dit, nous essayons de resserrer l’ensemble des maillons de la chaîne.