Sans répéter tout ce que j’ai déjà dit sur la prise en charge des personnes qui reviennent, je me bornerai à souligner qu’il existe une véritable articulation entre la détention et ce qui la suit, dont la finalité est la réinsertion. Le rôle du juge de l’application des peines est de travailler sur la suite de la détention. C’est aussi celui des services pénitentiaires d’insertion et de probation, les SPIP, dont je veux absolument accroître le nombre au travers de la loi de programmation quinquennale que je vous présenterai, car je considère qu’ils jouent un rôle capital pour la réinsertion, y compris celle des personnes qui, à un moment donné, ont pu verser dans le terrorisme. Nous travaillons en outre avec un nombre très important d’associations. Je parlais tout à l’heure du projet RIVE, mais je pourrais également citer d’autres expériences menées sur d’autres territoires français. La démarche engagée à Mulhouse, par exemple, est tout à fait remarquable.