Intervention de François Patriat

Réunion du 13 décembre 2017 à 21h00
Débat sur la cop23 — Débat interactif

Photo de François PatriatFrançois Patriat :

Madame la secrétaire d’État, j’ai apprécié votre intervention liminaire, qui s’inscrit dans le droit fil des propos tenus hier par le chef de l’État.

Après le retrait des États-Unis de l’accord de Paris, beaucoup étaient inquiets et pensaient que la flamme pourrait retomber. Or, hier, le Président de la République, partant d’un constat lucide, a montré qu’il avait une vision éclairée et des mesures pragmatiques à proposer à l’ensemble de la communauté internationale pour relever le défi qui s’impose à nous.

Il ne suffit pas de dire que la planète brûle ; encore faut-il, au-delà du constat et des propos convenus, proposer des solutions et entraîner les autres derrière soi. Hier, le Président de la République, devant cinquante chefs d’État, les représentants des collectivités, des grandes villes, des métropoles, des régions, mais aussi les acteurs économiques, a su, au travers de douze propositions, redonner de l’élan, du souffle à un mécanisme dont la planète a besoin.

Nous sommes tous ici d’accord pour contribuer, à notre échelle et selon nos moyens, à l’engagement de ce processus, mais un premier constat s’impose, madame la secrétaire d’État : dans notre pays, il est difficile, même quand on en a la volonté, de réussir cette transition et d’atteindre les 22 % à 23 % d’énergies renouvelables. Que de contraintes, que d’obstacles ! Il faut dix ans pour construire des éoliennes, des champs solaires… Je m’en suis entretenu avec le ministre d’État : il est convenu que nous devions alléger nos normes.

Ma question portera sur le financement. Hier, il a été question des moyens. Comment le Gouvernement entend-il mobiliser l’ensemble des partenaires publics et privés, notamment les grandes entreprises, pour aboutir à une véritable transformation énergétique ?

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