Allons droit au but : le retrait américain de la COP23 a cassé l’ambiance ! Nous avons vu des pays moins mobilisés, plus attentistes, moins motivés pour s’engager dans la lutte contre le réchauffement climatique. Cependant, on a aussi remarqué la présence d’acteurs américains, notamment des maires de grandes villes, des responsables d’universités, de centres de recherche, d’entreprises, d’associations…
Toutefois, cela ne suffit pas à compenser l’absence du gouvernement américain. Surtout, nous n’avons pas senti l’Europe prête à saisir cette occasion unique de prendre le leadership, en parlant d’une seule voix et d’une voix forte, aux côtés de la Chine et de l’Inde, pour préparer la mise en œuvre concrète de l’accord de Paris. Or il y a urgence et l’impatience est de plus en plus marquée, en particulier parmi nos partenaires africains.
Madame la secrétaire d’État, la France a-t-elle tiré les conséquences du retrait américain de l’accord de Paris ?