Madame la sénatrice, la France a pris hier des engagements importants en matière de lutte contre le changement climatique dans les pays en développement et les pays les moins avancés.
La France joue un rôle moteur au sein de plusieurs organisations internationales, notamment l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables, l’IAER, qui agit en faveur du développement des énergies renouvelables en Afrique subsaharienne, et l’Alliance solaire internationale. Cette instance, dont la création résulte d’une initiative conjointe de l’Inde et de la France, a vocation à développer de façon massive l’énergie solaire en Afrique et dans les pays les moins avancés.
En ce qui concerne le sujet essentiel de la montée des eaux, nous nous engageons, aux côtés de la Banque mondiale, dans l’initiative WACA, qui vise à préserver ou à améliorer les conditions de vie des populations des régions littorales menacées.
En outre, nous avons lancé une plateforme financière rassemblant plus de cent projets et destinée à lier les questions essentielles de l’eau et du climat. Dans les Caraïbes, nous avons créé une climate-smart zone, qui a été lancée par le CARICOM.
Il s’agit là d’initiatives concrètes, ayant pour finalité non seulement d’améliorer le sort des populations les plus vulnérables, qui sont les plus touchées par le changement climatique, mais aussi de développer les énergies renouvelables de façon massive. Il est temps de changer d’échelle. C’est ce à quoi nous nous attachons avec nos partenaires internationaux.