Intervention de Brune Poirson

Réunion du 13 décembre 2017 à 21h00
Débat sur la cop23 — Débat interactif

Brune Poirson :

Monsieur le sénateur, la mobilisation des financements, notamment ceux des entreprises, des banques, des compagnies d’assurance, des fonds de pension, en faveur de la lutte contre le changement climatique constitue en effet un enjeu essentiel. Les besoins financiers sont colossaux, pharaoniques ! Pour accélérer la transition énergétique, écologique et solidaire dans le monde, il est nécessaire que l’ensemble des flux financiers, à la fois publics et privés, soient redirigés vers des projets respectueux de l’environnement. Si nous ne verdissons pas notre système financier et les actions de nos entreprises, nous ne serons pas en mesure de tenir les engagements pris dans le cadre de l’accord de Paris.

Là encore, la France joue un rôle moteur. Elle a été l’un des premiers pays au monde à émettre des obligations vertes, destinées à financer spécifiquement des projets respectueux de l’environnement. Depuis, de nombreux autres pays, ainsi que des entreprises et des collectivités locales, ont eux aussi émis des obligations vertes. Il faut maintenant changer d’échelle.

Pour cela, il faut faire toute la transparence sur les risques climatiques. L’article 173 de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte le permet. Cette initiative, qui fait figure de modèle, est reprise en Europe et ailleurs dans le monde.

Nous avons également pour ambition de faire de Paris la première place financière verte du monde. Avec les acteurs de la finance et de la place de Paris, nous travaillons activement sur ce projet.

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