Monsieur le sénateur, l’économie sociale et solidaire représente déjà près de 12, 5 % des activités économiques de la France, soit un pan essentiel de l’économie française.
Cette forme d’économie, dont vous avez souligné l’importance, doit se généraliser. C’est exactement ce que le ministère de la transition écologique et solidaire s’efforce de faire. Nous nous y attachons à tel point que le terme « solidaire » figure dans l’intitulé du ministère… La transition ne pourra pas être écologique si elle n’est pas solidaire ! Si elle n’est pas solidaire, il sera plus difficile encore d’atteindre nos objectifs en matière de lutte contre le changement climatique.
C’est pour cette raison, notamment, que nous avons lancé un grand chantier en matière d’économie circulaire. Nous voulons que, à terme, l’économie circulaire devienne plus qu’un objet de conversation dans tous les foyers français, l’enjeu étant d’éveiller les consciences et de changer les comportements.
L’économie circulaire représente aujourd’hui près de 800 000 emplois. Si nous respectons les objectifs que nous nous sommes fixés, notamment celui de recycler 100 % des plastiques et de réduire la mise en décharge de moitié d’ici à 2025, ce sont plus de 25 000 emplois supplémentaires non délocalisables qui pourraient être créés. De tels emplois seront bénéfiques à la fois pour la planète et pour la société.
Tel est le projet de société que nous portons. Nous devons transformer notre économie, pour la rendre mieux adaptée aux défis de demain.
Vous savez également que le Haut-Commissaire à l’économie sociale et solidaire et à l’innovation sociale, qui a rejoint le ministère en septembre dernier, travaille lui aussi sur un projet de loi, qu’il vous présentera bientôt, visant à réformer, à restructurer et à rendre encore plus ambitieuse cette économie sociale et solidaire.
Soyez donc assuré, monsieur le sénateur, que cette question est essentielle pour nous.