Madame la sénatrice, vous posez la question importante de la solidarité.
Il est vrai que nous n’émettons pas tous les mêmes niveaux de CO2, alors que nous vivons sur la même planète, dans le même pays. Il est donc essentiel que la dimension solidaire soit prise en compte dans la transition écologique. Le ministère s’attache à mettre en œuvre cette solidarité dans chaque territoire.
Notre plan Climat vise la neutralité carbone d’ici à 2050. Cela suppose de changer nos modes de production, nos modes de consommation, mais aussi nos modes de déplacement. Élisabeth Borne, ministre des transports, y travaille activement, notamment dans le cadre des Assises de la mobilité, qui doivent nous permettre de repenser nos modes de transport, y compris dans les zones de France les plus reculées.
Venant également d’une circonscription rurale, je ne suis pas sans savoir que se pose également un enjeu de solidarité et de respect de l’environnement.
Madame la sénatrice, je vous remercie de m’avoir interrogée sur les liens indispensables entre solidarité et transition climatique. Sachez que nous sommes mobilisés sur cette question. Mon collègue Sébastien Lecornu travaille au contrat de transition écologique, qui vise aussi à trouver des solutions spécifiques pour chaque territoire, car nous ne pouvons pas nous satisfaire de règles impératives qui viendraient du sommet et s’appliqueraient partout uniformément. Il faut que la transition colle au plus près des réalités locales, quelles qu’elles soient.