Monsieur le président, monsieur le sénateur, pour la première fois, une COP était présidée par un petit État insulaire, les îles Fidji, qui sont d’ores et déjà directement concernées par la montée des mers. L’adaptation au changement climatique et la question de la montée des eaux, douces ou salées, étaient donc au cœur des discussions.
Nous le savons, le changement climatique affectera les ressources en eau potable et la fréquence des catastrophes naturelles. En parallèle, l’eau joue un rôle primordial dans les stratégies de lutte contre le réchauffement climatique avec l’hydroélectricité comme vaste mode de production propre d’électricité.
La thématique de l’eau a été particulièrement visible en zone « Bonn » lors de la journée « eau » de l’agenda de l’action, qui s’est déroulée autour de plusieurs temps forts : des plénières d’ouverture et de clôture où des messages forts sur l’importance de la prise en compte de l’eau dans les stratégies de résilience et de lutte contre le changement climatique ont été délivrés.
Une déclaration a été faite pour soutenir les solutions fondées sur la nature pour la gestion de l’eau dans le contexte du changement climatique, portée par les alliances mondiales pour l’eau et le climat, avec le soutien actif de la France et de l’Italie, et qui a aussi fait l’objet d’une cérémonie au sein de la plénière d’ouverture.
En outre, un après-midi technique a été organisé, avec des focus sur plusieurs thématiques, comme l’accès aux financements, le développement urbain, l’eau dans l’agriculture ou encore la connaissance scientifique de l’eau.
Enfin, de nombreux autres événements sur l’eau se sont déroulés, notamment au pavillon français.
La France se félicite donc de la mobilisation de tous les acteurs, de tous les élus, des entreprises et des acteurs non étatiques durant la journée de l’eau, qui fait partie aussi, de façon totalement intégrante, des discussions et des résultats de la COP23.