Je ne reprendrai pas les considérations générales sur l’implication du Gouvernement, notamment de Christian Estrosi, en matière de renouveau de la politique industrielle.
Je tiens cependant à vous apporter quelques précisions sur la situation de certaines des sociétés que vous avez évoquées, monsieur le sénateur.
Tout d’abord, la société Marbot-Bata, implantée à Neuvic-sur-l’Isle, a été massivement soutenue par l’État en ce qui concerne les mesures de chômage partiel et de formation.
En février dernier, je le rappelle, M. Xavier Darcos, alors ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville, avait tenu à rencontrer personnellement les salariés de l’entreprise et leurs représentants et à leur faire part, au nom de l’État, de sa détermination et de celle du Gouvernement – elle demeure, évidemment – à faire en sorte que les dirigeants de l’entreprise et du groupe Bata respectent toutes leurs obligations en améliorant les mesures du plan de sauvegarde de l’emploi.
Par ailleurs, afin de soutenir le territoire de Neuvic, il est envisagé de mobiliser plus de 2 millions d’euros, dont 1 million d’euros par le biais du Fonds national de revitalisation des territoires et 600 000 euros au titre de l’aide au soutien des projets d’investissement des collectivités locales, afin de faire revenir de l’activité, donc de créer de nouveaux emplois.
En ce qui concerne Phil@poste, l’activité est particulièrement innovante et rayonnante. Comme l’a indiqué Christian Estrosi lors du débat sur La Poste, il n’est pas question de faire évoluer son implantation dans le département de la Dordogne ; nous entendons au contraire la moderniser.
Enfin, en ce qui concerne la SNPE, il va de soi que le Gouvernement est très attentif aux conséquences des cessions qui sont actuellement envisagées.