Madame la secrétaire d’État, si c’était vrai, le Gouvernement se serait donné les moyens d’intervenir bien en amont de ce qui devait devenir le plan Power 8. Or il ne l’a pas fait.
Le crédit que j’accorde aux déclarations d’intention est faible et, en l’occurrence, il confine au dérisoire.
Au-delà des intentions affichées en termes d’accompagnement, je tiens à répéter clairement que l’État étant un actionnaire puissant d’Airbus Industrie et d’EADS, et compte tenu de l’importance de l’industrie aéronautique sur le plan stratégique à l’échelon tant national que régional, le Gouvernement, par la voix du ministre concerné, qui n’est pas présent aujourd’hui, a le devoir de parler plus haut, plus fort et plus souvent !