Intervention de René Danesi

Commission des affaires européennes — Réunion du 14 décembre 2017 à 8h35
Politique de coopération — Partenariat oriental : communication de mm. rené danesi pierre médevielle et andré reichardt

Photo de René DanesiRené Danesi :

Un consensus semble se dégager autour de la table sur la nécessité de reprendre le dialogue entre l'Union européenne et la Russie. Une partie des Européens est disponible pour cela, mais certains ne le sont pas du tout. Donald Tusk, par exemple, qui est un dirigeant important, n'hésite jamais à jeter de l'huile sur le feu. Pourtant, ce dialogue est indispensable. Ni l'Union européenne ni la Russie n'ont intérêt à s'enfermer dans la politique de la main derrière le dos, il est temps de passer à la main tendue.

Les six pays concernés auraient évidemment tout à gagner à une reprise du dialogue. Aucun pays, même du temps de l'Empire romain, n'a envie d'être une zone tampon, mais en général, on ne leur demande pas leur avis, ce sont leurs voisins qui en décide. Il est normal que les pays concernés souhaitent évoluer !

Ces pays, et l'Arménie l'a bien compris, peuvent eux-mêmes contribuer à sortir de cette situation, mais les positions « jusqu'au-boutistes » ne facilitent pas les choses.

S'agissant de l'Ostpolitik, elle n'est, bien sûr, pas directement à l'origine du Partenariat oriental. Elle a été menée par l'Allemagne de manière très novatrice au regard de l'ambiance politique de l'époque et a abouti aux accords d'Helsinki, que les Soviétiques n'ont pas pris au sérieux. Ils n'ont pas vu le danger !

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