… afin de ne pas avoir à interpréter vos intentions.
Sur la question qui se trouve à l’origine du dépôt de cet amendement, je partage tout à fait les propos de Claude Raynal : le problème à résoudre est tout de même défini de manière assez fermée !
Néanmoins, il y a bien là un sujet. Lors de la Conférence nationale des territoires, on nous a dit que les relations nouvelles entre l’État et les collectivités territoriales seraient fondées sur le choix, laissé aux secondes, des dépenses de fonctionnement à réduire. Mais si l’on ajoute au tableau l’inflation et le glissement vieillesse-technicité, vous verrez, mes chers collègues, ce qu’il nous restera à arbitrer !
Par ailleurs, nous dit-on, on va s’occuper de l’endettement de nos collectivités. C’est, là encore, un vrai sujet ! Depuis que je suis conseiller départemental – les citoyens l’ont décidé –, je fais le constat que le niveau de la dette de mon département équivaut à ce que lui doit l’État au titre des trois allocations de solidarité, dette contractée sous différents types de gouvernements.
Enfin, d’ici à la fin du premier semestre de 2018, alors que le débat d’orientation budgétaire aura eu lieu, que nous aurons voté un budget dans nos collectivités et que nous devrons rendre des comptes à nos citoyens, nous serons peut-être convoqués à un rendez-vous d’arbitrage sur la question de notre niveau d’endettement !
Mes chers collègues, j’essaie simplement d’expliquer de manière apaisée et sereine un certain nombre de dysfonctionnements.