Intervention de Benoît Huré

Réunion du 19 décembre 2017 à 14h30
Programmation des finances publiques de 2018 à 2022 — Article 24

Photo de Benoît HuréBenoît Huré :

Ce débat est intéressant. C’est toute la France qui est concernée et on voit que chacun a son expérience.

Je salue l’esprit d’ouverture dont a fait preuve le Gouvernement en excluant les AIS. Celles-ci ne sont pas des dépenses comme les autres ! Elles sont la mise en œuvre de la solidarité nationale, confiée aux départements, certes, mais sur laquelle les départements n’ont pas de marge de manœuvre. Lorsque l’État décide de l’augmentation du RSA, on l’applique. Ce n’est pas au choix !

Cette compétence a été confiée aux départements parce que ceux-ci ne se situaient ni trop près ni trop loin : ils étaient au bon niveau pour mettre en œuvre cette solidarité. Mes chers collègues, c’est le pacte républicain, fondé par le Conseil national de la Résistance ! Nous pouvons être fiers de cette solidarité telle qu’elle est mise en œuvre dans notre pays.

Je ne suis pas aussi optimiste que vous, cher Alain Richard : il n’est certes pas impossible que les dépenses liées au RSA commencent à baisser ; tel ne saurait être le cas, en revanche, des dépenses inhérentes au vieillissement.

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